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Ce que j’espère au cours des 10 prochaines années

Mon mari et moi sommes choyés d’avoir trois belles filles dont nous sommes très fiers. Nous vivons au Nord de l’Ontario et depuis que ma fille, Mélanie, est très jeune, nous savions qu’elle était différente. J’ai décidé il y a longtemps d’être mère au foyer afin d’être près d’elle et de l’appuyer dans son cheminement.
Même comme jeune fille, nous étions très conscients de son intelligence au-delà de la moyenne, son manque en habiletés sociales, son incapacité d’avoir du linge qui lui touche, vu sa fragilité, sa sensibilité aux sons et à la lumière et son manque d’intérêt d’être bercée ou caressée. Ceux-ci n’étaient que quelques-uns de nos défis quotidiens.
Il y a 30 ans, le syndrome d’Asperger n’était pas très connu. Malgré que je sois choyée, nos vies étaient un vrai «manège». Sans aucun appui professionnel, nous nous sentions seuls et refusés là où on allait. Parfois, il était même difficile pour les membres de notre famille de comprendre. Il m’est impossible de vous dire combien de fois des étrangers en public chuchotaient «voilà un autre enfant gâté». N’oublions pas comment ceci affecte également les frères et sœurs.
Mélanie a maintenant 30 ans et fait partie des statistiques de jeunes adultes qui n’ont jamais été diagnostiqué à un jeune âge. L’été dernier, nous avons voyagé à Montréal pour rencontrer une spécialiste qui travaille avec des adultes avec le syndrome d’Asperger. Après tous les tests officiels, Dre. Hénault a dit : «Félicitations, Mélanie. Tu es une Aspie Girl!». Quel soulagement pour tout le monde!
Je cherche toujours pour de l’appui; cependant, les bureaux gouvernementaux n’ont pas les ressources ou ne peuvent pas aider les adultes vivant avec le syndrome d’Asperger. Je ne lâche pas. Je vais trouver l’appui qui lui est nécessaire et en même temps, je crois que je suis en train de construire le chemin pour tous les jeunes individus qui suivront.

par Joanne de Corbeil

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Ce que j’espère au cours des 10 prochaines années

Mon mari et moi sommes choyés d’avoir trois belles filles dont nous sommes très fiers. Nous vivons au Nord de l’Ontario et depuis que ma fille, Mélanie, est très jeune, nous savions qu’elle était différente. J’ai décidé il y a longtemps d’être mère au foyer afin d’être près d’elle et de l’appuyer dans son cheminement.
Même comme jeune fille, nous étions très conscients de son intelligence au-delà de la moyenne, son manque en habiletés sociales, son incapacité d’avoir du linge qui lui touche, vu sa fragilité, sa sensibilité aux sons et à la lumière et son manque d’intérêt d’être bercée ou caressée. Ceux-ci n’étaient que quelques-uns de nos défis quotidiens.
Il y a 30 ans, le syndrome d’Asperger n’était pas très connu. Malgré que je sois choyée, nos vies étaient un vrai «manège». Sans aucun appui professionnel, nous nous sentions seuls et refusés là où on allait. Parfois, il était même difficile pour les membres de notre famille de comprendre. Il m’est impossible de vous dire combien de fois des étrangers en public chuchotaient «voilà un autre enfant gâté». N’oublions pas comment ceci affecte également les frères et sœurs.
Mélanie a maintenant 30 ans et fait partie des statistiques de jeunes adultes qui n’ont jamais été diagnostiqué à un jeune âge. L’été dernier, nous avons voyagé à Montréal pour rencontrer une spécialiste qui travaille avec des adultes avec le syndrome d’Asperger. Après tous les tests officiels, Dre. Hénault a dit : «Félicitations, Mélanie. Tu es une Aspie Girl!». Quel soulagement pour tout le monde!
Je cherche toujours pour de l’appui; cependant, les bureaux gouvernementaux n’ont pas les ressources ou ne peuvent pas aider les adultes vivant avec le syndrome d’Asperger. Je ne lâche pas. Je vais trouver l’appui qui lui est nécessaire et en même temps, je crois que je suis en train de construire le chemin pour tous les jeunes individus qui suivront.

par Joanne de Corbeil

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